Villennes-sur-Seine
Les infos clés
Région Île-de-France
Département Yvelines
Code postal 78670
Gentilé Villennois
Habitants 5 331 (2018)
Densité 1 049 hab./km2
Altitude minimum 19 m
Altitude maximum 132 m
Superficie 5,17 km2
La commune en quelques mots...
Géographie
Villennes-sur-Seine est une commune riveraine de la Seine, située sur la rive gauche du fleuve, à 11 km à l’ouest de Saint-Germain-en-Laye et à 30 km à l’ouest de Paris. Elle est limitrophe de Médan au nord, Orgeval à l’ouest et Poissy à l’est. Elle est séparée par la Seine de Triel-sur-Seine et Carrières-sous-Poissy. Le territoire communal englobe une île de la Seine, l’île de Villennes, occupée par un lotissement privé. L’île du Platais, ou île de Médan, est partagée entre les communes de Villennes et de Médan sur la rive gauche, et Triel-sur-Seine sur la rive droite. La ville est desservie par une ligne de banlieue Paris-Saint-Lazare – Mantes-la-Jolie ainsi que deux lignes de bus qui relient la gare aux centre-ville de Médan et de Villennes, une troisième la reliant à Saint-Germain-en-Laye et Poissy.
Histoire
Le nom de la commune provient du nom latin villanas, désignant ses premières très modestes habitations, les masures des paysans, qui furent ensuite nommés vilains. La paroisse de Villennes est créée en 1007. La construction de l’église Saint-Nicolas commence au XIe siècle et se termine au XIIe siècle sous l’initiative de l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés. L’église servait de paroisse aux communes voisines de Médan et Flacourt. L’église est partiellement détruite au cours de la guerre de Cent Ans, laissant l’abside et le transept en ruines. Au XVIIIe siècle, l’église est associée à l’abbaye Notre-Dame de Coulombs et d’importants travaux de rénovation sur l’église commencent. Une restauration complète prend son envol en 1717.
Le 28 décembre 1814, une arche du vieux pont s’écoule. Le moulin est partiellement détruit. Les meuniers sont sans ressources. La Seine devient alors le premier moyen de transport en commun jusqu’à la construction du chemin de fer. Le coche d’eau ou galiote tiré par des chevaux véhiculait humains, animaux et marchandises de Poissy à Rouen. De cette époque date le Port aux Chevaux du Quai de Seine.
La ligne de chemin de fer Paris-Rouen est inaugurée en mai 1843, mais les premiers arrêts à la halte de Villennes datent de 1844. La première gare est inaugurée en 1880. La gare actuelle, petite mais élégante, est mise en service en 1911, et sera modernisée en 2001. Le chemin de fer permis à de nombreux Parisiens aisés, certains alors célèbres, de venir facilement passer les fins de semaines et la belle saison à Villennes. Les habitants installés ensuite dans leurs villas ainsi que dans les anciennes maisons des agriculteurs, des vignerons, des plâtriers et des carriers en ont fait une cité résidentielle qui conserve, toutefois, le charme de son passé.
Au début du XXe siècle, Villennes devient ainsi un lieu important de villégiature pour les parisiens aisés, d’abord autour du bois des Falaises puis sur l’île de Villennes à compter de 1912. Anciennement utilisée comme terres de pâturage pour les vaches, l’île de Villennes connaît donc un développement urbanistique à partir de 1912. Une carte datant de cette année-là montre une distribution régulière de lotissements sous la forme de jardins de lotissement, destinés à une clientèle de capital économique supérieur.
Patrimoine
Le village, qui a préservé son cadre de vie et son patrimoine, peut encore aujourd’hui être désigné par l’expression « La perle des rivages séquaniens », expression du début du siècle dernier. Son développement a été favorisé par sa situation au bord de la Seine (Sequana en latin). Villennes possédait 3 châteaux, dont ceux d’Acqueville et de Migneaux. 13 seigneurs s’y succédèrent. Le grand parc du beau château où ils résidaient depuis la Renaissance, s’étendait entre la Seine et le village. Délabré après la Révolution, il fut rasé par la fille de l’ultime seigneur, guillotiné, et son époux, qui transformèrent ses communs pour y habiter.
En 1869, le château de Villennes appartient à un riche banquier parisien, Monsieur Paradis. Il transforme le parc à la française en un romantique jardin à l’anglaise. L’architecte, créateur du Bois de Boulogne, en dessine les plans. Plusieurs centaines de terrassiers et de jardiniers y travaillent. Une cascade et une magnifique grotte sont construites sur le ru qui servait de dépotoir. Il est couvert et à ce jour chemine toujours, canalisé, sous la rue de l’Ancienne Mairie. Ses eaux étant pétrifiantes, stalactites et stalagmites se sont formées et la mousse de la cascade s’est pétrifiée.
L’église Saint Nicolas, de style roman, est une des plus anciennes du diocèse de Versailles. Elle a été probablement construite dans la seconde moitié du XI siècle. Pendant la guerre de cent ans, elle subit de grands dommages : le sanctuaire et une partie de son chevet sont détruits. La solidité de ses murs, l’épaisseur de ses contreforts, ses forts piliers ont évité sa ruine totale. L’intérieur a un aspect calme, grave et robuste qui incite au recueillement Un peu trop grand, peut-être, le portail date de 1875 et serait la copie de celui de Vernouillet. Le clocher a été édifié à la fin du XVIe siècle par la famille de Morainvilliers. Il était prévu pour les trois cloches. L’église a gardé ses intéressants vitraux et ses chapiteaux remarquables.
Les numéros utiles
Mairie
01 39 08 25 40
Bibliothèque Municipale
01 39 08 00 96
Complexe Sportif Municipal
01 39 08 02 13
Grand Paris Seine et Oise (Aubergenville)
01 82 86 00 86
Préfecture des Yvelines (Versailles)
01 39 49 78 00
Conseil Général des Yvelines (Versailles)
01 39 07 78 78
Conseil Régional d’Île-de-France (Paris)
01 53 85 53 85
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01 30 74 60 65
Comité Départemental du Tourisme des Yvelines (Versailles)
01 39 07 71 22