Saint-Pierre-des-Corps

Les infos clés

Région Centre – Val-de-Loire
Département Indre-et-Loire
Code postal 37700

Gentilé Corpopétrussiens
Habitants 15 909 (2021)
Densité 1 410 hab./km2

Altitude minimum 46 m
Altitude maximum 51 m
Superficie 11,28 km2

La commune en quelques mots...

Géographie

Saint-Pierre-des-Corps est située dans la banlieue est de Tours, entre le Cher au sud et la Loire au nord. Ancienne paroisse de Tours, Saint-Pierre-des-Corps devient une commune à part entière en 1794. Elle est depuis le XIXe siècle un important nœud de communication grâce à sa gare, aujourd’hui desservie par les TGV allant de Paris vers Tours, La Rochelle, Bordeaux et Toulouse, mais aussi vers Lille, Lyon ou Strasbourg.

La physionomie du territoire communal est façonnée par le réseau hydrographique : au Nord, la Loire, et, au Sud, le Cher, coulant tous deux d’Est en Ouest, constituent les limites séparatives de la commune. Le réseau hydrographique communal, d’une longueur totale de 9,57 km, comprend deux autres cours d’eau notables, le Filet (1,909 km), et la boire du Bois de Plante (1,795 km). Des petits ruisseaux, comme le ruisseau de l’Archevêque qui prend sa source à La Ville aux Dames et traverse Tours, ont été busés ou ont disparu à l’occasion d’opérations d’urbanisme. Deux zones humides ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le conseil départemental d’Indre-et-Loire : « la boire du Bois de Plante » et « la vallée de la Loire de Mosnes à Candes-Saint-Martin ».

Au 1er janvier 2024, Saint-Pierre-des-Corps est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l’Insee en 2022. Elle appartient à l’unité urbaine de Tours, une agglomération intra-départementale regroupant 38 communes, dont elle est une commune de la banlieue. Par ailleurs la commune fait partie de l’aire d’attraction de Tours, dont elle est une commune du pôle principal.

Histoire

Un peuplement ancien (âge du bronze) a été mis en évidence par les archéologues et, à l’époque gallo-romaine, c’est sur les limites actuelles de la commune que les Romains venaient brûler leurs morts. Dès le Moyen Âge, le maraîchage se développe dans cette varenne qui bénéficie d’un climat relativement doux et dont les sols ont été enrichis par le limon fertile de la Loire et du Cher. Le maraîchage a joué un rôle important dans la commune jusqu’au XXe siècle.

Au début du XIXe siècle, le percement du canal de Berry (1824) vient stimuler l’activité économique de la commune, mais c’est plus encore l’arrivée du chemin de fer que Tours refuse par crainte du danger, qui permet l’industrialisation de Saint-Pierre-des-corps. L’importance de cette gare est également due au fait que la gare de Tours est une gare en impasse, qui impose un rebroussement pour tous les trains qui poursuivent leur parcours au-delà de Tours. La gare de Saint-Pierre-des-Corps permet aux trains d’éviter cette manœuvre qui génère une augmentation des temps de parcours.

Pour desservir Tours, la SNCF a mis en place un service de navettes entre les deux gares afin de faciliter les correspondances pour les voyageurs. La commune abrite aujourd’hui une importante gare de triage, un Technicentre de maintenance du matériel roulant et, depuis 1990, la gare TGV. Caractérisée par une forte population ouvrière et cheminote, la ville est un bastion historique du Parti Communiste français.

La ville a payé un lourd tribut à la Seconde Guerre mondiale. De par sa position stratégique, sur la Loire, tout le complexe ferroviaire de Tours/Saint-Pierre-des-Corps a été la cible de nombreux bombardements. Les bombardements alliés de 1944 ont détruit la commune à 85%. L’hôtel de ville est un des rares bâtiments rescapés.

Les années d’après-guerre sont caractérisées par une nette reprise de l’activité industrielle (création de plusieurs zones d’activités économiques). Aujourd’hui encore, près de la moitié de la surface de la ville est dévolue à l’activité économique. Durant les Trente Glorieuses, la ville s’est dotée d’un habitat public (la Rabaterie, la Galboisière) qui répondait à la forte demande de ces années de baby boom.

Patrimoine

La ville a en grande partie été reconstruite après les bombardements de 1944. Elle n’en a pas moins gardée un patrimoine qui souligne son identité cheminote, notamment la locomotive Pacific 231 E 41. Exposée pendant 39 ans près de la gare et classée à l’Inventaire supplémentaire des Monuments historiques, elle a été transférée en décembre 2013 dans un hangar des anciens magasins généraux de la SNCF en vue de sa restauration. Au sud-est de l’emprise ferroviaire apparaissent les anciens Magasins généraux, construits entre les deux guerres et reconstruits après les bombardements de la Seconde Guerre mondiale. L’ensemble architectural est aujourd’hui préservé et attend une nouvelle affectation.

Fière de son passé maraîcher, la commune possède aussi tout un cheminement vert piétonnier, constitué de rottes, anciens chemins desservant les parcelles maraîchères. Enfin, le Bois de Plantes (ancien bras du Cher) et les bords de Loire (classée au patrimoine mondial de l’Unesco) constituent un but de promenade très apprécié de ses habitants.

Les numéros utiles

Mairie
02 47 63 43 43

Bibliothèque Municipale
02 47 63 43 17

Centre Culturel
02 47 63 43 15

Conservatoire Emmanuel Chabrier
02 47 63 43 15

Piscine Municipale
02 47 44 01 75

Tours Métropole Val de Loire
02 47 80 11 11

Préfecture d’Indre-et-Loire (Tours)
0 821 80 30 37

Conseil Général d’Indre-et-Loire (Tours)
02 47 20 57 20

Conseil Régional du Centre – Val-de-Loire (Orléans)
02 38 70 30 30

Office de Tourisme de Tours et sa Région
02 47 70 37 37