Bourg-en-Bresse

Les infos clés

Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ain (Préfecture)
Code postal 01000

Gentilé Burgiens
Habitants 41 111 (2019)
Densité 1 723 hab./km2

Altitude minimum 220 m
Altitude maximum 273 m
Superficie 23,86 km2

La commune en quelques mots...

Géographie

Bourg-en-Bresse (Bôrg en francoprovençal), préfecture du département de l’Ain, se situe à 65 km au nord-est de Lyon, à 35 km à l’est de Mâcon et à 60 km au sud de Lons-le-Saunier, et à environ 100 km à l’ouest de Genève. Bourg-en-Brest s’inscrit dans l’ouest du massif du Jura, en bordure du Revermont qui en est le premier contrefort, au nord-est de la Dombes. La ville est installée sur la plaine bocagère de Bresse. La Reyssouze traverse la ville avant d’aller se jeter dans la Saône. La commune est traversée à l’est par son affluent, la Dévorah.

La ville est desservie par deux autoroutes. Trois sorties jalonnent l’A40, permettant à la ville d’être facilement accessible. L’A39, reliant Dijon à Bourg-en-Bresse, se connecte à l’A40 sur la commune de Viriat. Le TGV passe aussi par la ville, directement dans la gare ferroviaire en plein centre de la ville. Les liaisons en train TER Rhône-Alpes se font en 45 minutes pour aller de Bourg-en-Bresse à Lyon en passant par Ambérieu-en-Bugey et Meximieux. La commune sera concernée par la future branche sud de la ligne LGV Rhin-Rhône.

La ville de Bourg-en-Bresse est formée principalement de deux ceintures routières. La plus éloignée du centre est composée du boulevard Charles-De-Gaulle qui se situe au sud-est. Ce boulevard rejoint le boulevard Paul-Valéry qui se trouve au sud, ce dernier touche à son tour l’avenue Jean-Jaurès qui se place à l’ouest. Cette ceinture est complétée au nord par l’avenue de Pari. La seconde ceinture se place au centre de la première et est constituée du boulevard Victor-Hugo suivi du boulevard Paul-Bert, de la rue des casernes et de la rue Gabriel-Vicaire. En dehors de la ville qui constitue le bourg principal de la commune, on trouve en périphérie des lieux-dits et des hameaux.

Histoire

La commune connut différentes appellations. Pendant la Révolution, elle porte différents noms : Bourg régénéré, Épi-d’Or et Épi-d’Ain. Elle reprend ensuite le nom de Bourg, dont l’origine vient du francoprovençal bressan bôrg. La commune prend officiellement le nom de Bourg-en-Bresse en 1955.

Les premières traces d’une occupation humaine sur le site de Bourg-en-Bresse remontent à l’époque gauloise. Quelques données partielles laissent supposer que l’homme s’est fixé à Brou, permettant un franchissement aisé de la Reyssouze. Au cours de la période gallo-romaine, deux zones d’habitat coexistent : un village construit à Brou, autour d’un fanum (terrain ou édifice consacré aux divinités) et un fortin, transformé ensuite en château féodal, se dresse à l’emplacement de l’ancienne prison (place des Lices).

Au XIIe siècle, l’antique et imposante tour et autres éléments du castrum romain font place au château médiéval. Autour, des habitations sortent de terre et le premier axe de circulation « Bourg-mayer » voit le jour. Progressivement, la ville s’étend sur les pentes du plateau. Bourg-en-Bresse se développe, profitant de la route commerciale vers l’Italie.

En 1272, la Bresse est rattachée à la Maison de Savoie et une première enceinte est créée. Cité frontière, la ville s’entoure de remparts plus grands et plus puissants dans la seconde moitié du XIVe et au début du XVe siècle. De nouveaux quartiers périphériques sont intégrés à la cité. Située sur le tracé Mâcon-Turin, Bourg (« en-Bresse » n’est officialisé qu’en 1953) prospère grâce au commerce, aux échanges, à ses marchés et son artisanat du cuir et des toiles. La bourgeoisie se fait construire de belles et grandes maisons à colombage, dont subsistent de beaux exemples rue Basch, rue du Palais et rue Migonney. A la fin du Moyen-Age, Bourg compte 3 700 habitants.

Au début du XVIe siècle le Monastère Royal de Brou est érigé sous l’impulsion de Marguerite d’Autriche, épouse du duc de Savoie. Entre 1536 et 1559, la ville devient française, François 1er dote Bourg d’une enceinte moderne, avec bastions et fossés qui protègent alors 6 000 habitants. Avec le retour des Savoyards et face aux menaces du royaume de France, le duc Philibert Emmanuel fait bâtir une Citadelle dite Fort Saint-Maurice qui constitue une des plus imposantes places fortes de l’époque. La Bresse étant cédée en 1601 à la France, la Citadelle est détruite dès 1611.

La Ville se transforme radicalement au cours du règne de Louis XV : les marécages sont asséchés, les rues sont pavées et éclairées, les remparts sont abattus et de nouveaux bâtiments sont édifiés par les bourgeois et aristocrates (Hôtel de Ville, hôtels particuliers de Meillonnas, de Bohan, de Belvey, de Loras…). La population atteint 7 000 habitants. La Révolution élève la cité au rang de chef-lieu de département, ce qui lui confère de nouvelles fonctions administratives.

L’arrivée du chemin de fer en 1857 entraîne la mutation du faubourg agricole. L’urbanisation des quartiers de Bel Air et de la Gare engendre un doublement de la superficie de l’ancienne ville. En 1850, la population atteint le seuil des 10 000 habitants. Le début du XXe siècle (1900-1920) est marqué par l’installation massive de la main d’œuvre des campagnes vers la ville, ainsi Bourg-en-Bresse s’étend et sa population se densifie. Les premières usines sortent de terre, prémices du succès industriel à venir. Durant l’entre-deux-guerres, les ouvriers s’installent aux Dîmes, à la Chambière et aux Vennes. Les quartiers de la Reyssouze et de la Croix-Blanche voient le jour pendant les Trente Glorieuses. À la fin XXe siècle Bourg-en-Bresse devient un pôle d’attraction en matière de commerces, de services, d’équipements du fait de son rôle administratif mais aussi grâce aux secteurs de l’agroalimentaire et de l’industriel.

Aujourd’hui, Bourg-en-Bresse bénéficie d’une situation privilégiée comme carrefour à la fois régional et européen, qui favorise son expansion en tant que centre d’échanges. Bourg-en-Bresse est le siège de la Chambre de commerce et d’industrie de l’Ain. La commune avec son maillage routier en étoile dont l’agglomération est le centre, permet un accès facile au cœur de la ville (champ de foire), lieu de rencontre traditionnel entre une offre riche en produits agricoles renommés (volailles) et une demande finale ou intermédiaire importante (approvisionnement de la région lyonnaise).

Patrimoine

Bourg-en-Bresse est une cité au passé généreux qui a su conserver un patrimoine original témoignant de ses évolutions successives. Ancienne place forte gallo-romaine, elle fut rattachée à la Savoie au cours du Moyen-Âge avant de devenir française au XVIe siècle. La Ville regorge de bâtiments anciens, souvenirs de ce passé glorieux : les maisons à pans de bois médiévales, les hôtels particuliers des XVIIe et XVIIIe siècles, dont l’hôtel Marron de Meillonnas, l’église Notre-Dame… Son monument le plus illustre, chef-d’œuvre du gothique flamboyant, étant le Monastère royal de Brou, fondé par la duchesse de Savoie, Marguerite d’Autriche (XVIe siècle). D’autres constructions enrichissent encore l’histoire de Bourg-en-Bresse, telles la chapelle de l’ancien collège jésuite (XVIIe siècle) devenu lycée Lalande, l’hôtel-Dieu et son apothicairerie (XVIIIe siècle), le théâtre, l’ancienne grenette et le centre Albert Camus (XIXe siècle)…

Le quartier historique était entouré de remparts démolis au XIXe siècle. Les visiteurs apprécieront les nombreux hôtels particuliers de style classique, tels que l’Hôtel-Dieu (XVIIe siècle), hôpital d’avant la Révolution française, toujours en activité. Son apothicairerie, en parfait état, permet de voir d’antiques objets (fourneau, alambics…), plantes, livres anciens, des boiseries Louis XV et plus de 1 000 autres pièces de collection. Le lycée Lalande, de style baroque, est le seul établissement civil de France titulaire décoré de la médaille de la Résistance.

La co-cathédrale Notre-Dame de l’Annonciation (1505-1695) est une église gothique pour sa partie ancienne. Les stalles sont de 1530, la façade est du XVIe siècle (Renaissance) avec un portail de 1545. Elle présente une remarquable clé de voute pendante, un chœur et une nef de style gothique, des orgues (1682), une chaire (1760), un autel chœur (1770) et des vitraux du XVIe siècle au XXe siècle. L’église de Brou et le monastère royal, joyaux de style gothique flamboyant, ont été construits entre 1505 et 1536 à l’initiative de la veuve de Philibert II de Savoie (dit Philibert le Beau), Marguerite d’Autriche (1480-1530). La façade est richement ornée, dans un style renaissance.

Les numéros utiles

Mairie
04 74 45 71 99

Médiathèque Elisabeth & Roger Vailland
04 74 42 47 10

Médiathèque Aimé Césaire
04 74 42 47 20

Médiathèque Albert Camus
04 74 42 47 00

Conservatoire de Musique et d’Art Dramatique
04 74 45 12 80

EPCC Théâtre – Théâtre de Bourg-en-Bresse
04 74 50 40 00

La Tannerie
04 74 21 04 55

L’Amphi
04 74 47 08 58

H2M – Espace d’Art Contemporain
04 74 42 46 00

Musée de la Mécanographie
07 68 74 15 96

Archives Municipales
04 74 45 72 23

Conservation Départementale des Musées de l’Ain
04 74 32 10 60

Communauté d’Agglomération du Bassin de Bourg-en-Bresse
04 74 24 75 15

Préfecture de l’Ain
04 74 32 30 00

Conseil Général de l’Ain
04 74 32 32 32

Conseil Régional – Espace Rhône-Alpes
0 810 25 18 00

Office de Tourisme
04 74 22 49 40

Aintourisme
Agence de Développement Touristique du département de l’Ain
04 74 32 31 30