Bois-Colombes

Bois-Colombes

Les infos clés

Région Île-de-France
Département Hauts-de-Seine
Code postal 92270

Gentilé Bois-Colombiens
Habitants 28 043 (2015)
Densité 14 606 hab./km2

Altitude minimum 28 m
Altitude maximum 43 m
Superficie 1,92 km2

En quelques mots...

Bois-Colombes est une commune située au nord du département, à l’intérieur d’une boucle de la Seine, mais sans posséder de rive sur le fleuve. Elle est limitrophe des communes d’Asnières-sur-Seine (à l’est et au nord), Colombes (au nord et à l’ouest), La Garenne-Colombes (au sud-ouest) et Courbevoie (au sud). Ses habitants sont appelés les Bois-Colombiens. Elle accueille principalement des maisons bourgeoises, de grands pavillons et de luxueux immeubles haussmanniens, et des quartiers d’appartements plus modestes construits après la guerre.

Bois-Colombes est à l’écart des grands axes routiers du nord des Hauts-de-Seine. Elle est accessible depuis Paris par les plus proches Portes d’Asnières et de Champerret, mais également depuis la porte de Clichy. La commune est délimitée par plusieurs axes départementaux : L’avenue de l’Agent-Sarre (D986) et l’avenue d’Argenteuil (D909) au nord, la rue des Bouguignons (D11) à l’est, prolongée vers le sud-ouest par l’avenue Faidherbe. Elle est également traversée par la rue du Général-Leclerc (D13), la rue Victor-Hugo (D13bis) ou encore l’avenue Charles-de-Gaulle. Les nombreux feux tricolores et sens uniques limitent le flux de circulation de transit dans la commune.

Bois-Colombes est bien desservie par le train. En effet, trois gares de la commune sont reliées à Paris-Saint-Lazare et à Nanterre : Bois-Colombes, Bécon-les-Bruyères et Les Vallées. La station Pont de Levallois – Bécon, terminus de la ligne 3 du métro parisien, est à 20 minutes à pied de l’entrée sud de la commune. La ligne 13 du métro parisien dessert le nord de la commune via ses deux dernières stations, Les Agnettes et Les Courtilles, situées à environ 10 minutes à pied respectivement du carrefour des Bourguignons et du carrefour des Quatre Routes.

L’histoire de la ville est relativement récente. Jusqu’au milieu du XIXème siècle, le Bois de Colombes est un quartier boisé et presque inhabité de la ville de Colombes. À partir des années 1850, avec le développement des transports ferroviaires (et notamment l’installation d’une station en 1857), des habitations de plaisance sont construites dans ce secteur. Le premier de ces habitants est Auguste Thiéfine, cuisinier parisien, qui construit en 1843 une auberge appelée la Villa Thiéfine, dans le secteur aujourd’hui compris entre la rue Paul-Déroulède, la rue des Bourguignons et la ligne de chemin de fer Paris-Saint-Germain-en-Laye.

Le quartier du Bois de Colombes se développe rapidement, et, à partir des années 1870, des tendances séparatistes voient le jour : les habitants du Bois de Colombes, composés surtout de savants et d’artistes plutôt aisés, s’entendent assez mal avec les occupants du bourg (des cultivateurs essentiellement), et reprochent à la ville de Colombes l’absence d’aménagement dans leur quartier alors qu’ils assument une grande partie des impositions de la ville. Dans les années 1870 et 1880, un temple, une église, un groupe scolaire et un marché sont construits dans le quartier : ces équipements permettent aux habitants de prétendre à leur indépendance. Après plusieurs enquêtes et réunions publiques, le quartier obtient gain de cause par la loi du 17 mars 1896, date officielle de la naissance de Bois-Colombes.

La Seconde Guerre Mondiale et les bombardements de 1943 font profondément marquer Bois-Colombes. Dès 1938, alors que la guerre s’approche, Bois-Colombes se prépare à affronter les bombardements. La ville est en effet une cible potentielle des Allemands, puisqu’elle accueille des entreprises susceptibles de participer à l’effort de guerre (Hispano-Suiza, SKF, etc.). Partout dans la ville, des abris sont aménagés dans des caves d’immeubles, afin de protéger la population en cas de bombardement ; en outre, la municipalité fait construire trois tranchées permettant d’abriter un grand nombre de personnes : une sous la place de la République, une sous l’actuel square Emile-Tricon, et la dernière sous l’actuelle place Jean-Mermoz.

Entre 1940 et 1944, la ville est très souvent survolée par des bombardiers, d’abord allemands, puis alliés. En 1943, Bois-Colombes est atteinte par les bombes à trois reprises : le 9 septembre, le 15 septembre et le 31 décembre. C’est surtout le sud de la ville qui est touché. Les quartiers des Vallées et des Bruyères déplorent de nombreuses destructions. Les abords de la place de la République sont également atteints. Le 19 août 1944, alors que les troupes alliées avancent vers Paris, la Résistance s’empare de la mairie de Bois-Colombes. L’après-guerre voit les débuts de la reconstruction. Les ruines sont déblayées, et la plupart des bâtiments détruits par les bombardements sont reconstruits dans les années 1950.

À partir de l’après-guerre, de nombreux équipements municipaux voient le jour : reconstruction du marché entre 1954 et 1958, aménagement du square Armand-Lépine (futur square Georges-Pompidou) en 1964, ouverture du lycée Albert-Camus (1957) et des écoles Pierre-Joigneaux (1965) et Gramme (1973), création de crèches, construction du gymnase Albert-Smirlian en 1965, ouverture du centre Charlemagne en 1983… Pour répondre à la crise du logement, de nombreux ensembles HLM sont érigés, comme le 38 rue Armand-Lépine (1960), le groupe Jean-Mermoz (1972) et le 101 rue Charles-Chefson (1986). C’est aussi l’époque de chantiers de voirie, le plus important étant la création de l’avenue Charles-de-Gaulle, ouverte à la circulation en 1973.

Après le départ de l’entreprise Hispano-Suiza vers Colombes en 1999, le site de l’ancienne usine doit être reconverti, afin que le quartier puisse trouver une nouvelle identité. Les bâtiments d’Hispano-Suiza sont démolis en 2001, à l’exception de la soufflerie, dont des parties ont été inscrites à l’Inventaire supplémentaire des monuments historiques. Entre 2002 et 2004, des immeubles de bureaux et de logements sont construits sur le site. En 2005, l’école La Cigogne ouvre ses portes dans les bâtiments de la soufflerie. Enfin, en 2006, l’ouverture du parc des Bruyères vient parachever la reconversion de la ZAC des Bruyères.

Aujourd’hui la ville se divise en 3 quartiers principaux aux identités propres. Le centre-ville est délimité par les rues Paul-Déroulède, Henry-Litolff, Victor-Hugo et des Bourguignons. Il s’agit du noyau urbain le plus ancien de Bois-Colombes, qui comprend des bâtiments symboliques comme l’Hôtel de ville ou l’église, mais aussi les principaux services publics et de nombreux commerces. Le quartier nord s’étend de la rue Victor-Hugo à l’avenue d’Argenteuil, et de la rue des Bourguignons à la rue Cuny et à l’avenue de l’Agent-Sarre. Longtemps resté plutôt champêtre et pavillonnaire, le quartier nord accueille aujourd’hui différents commerces et services publics, et se trouve au cœur du projet de réaménagement de la ZAC Pompidou-Le Mignon.

Le quartier sud est compris entre la rue du Moulin-Bailly, l’avenue du Révérend Père-Corentin-Cloarec, la rue Pierre-Joigneaux, l’avenue Chevreul et l’avenue de l’Europe. Foyer d’industrialisation pendant tout le XXème siècle, il a été très touché par les bombardements de 1943 et en grande partie reconstruit. Aujourd’hui, son activité économique s’oriente plutôt vers le tertiaire.

Les numéros utiles

Hôtel de Ville
01 41 19 83 00

Mairie de quartier Mermoz
01 47 81 91 91

Mairie de quartier Les Bruyères
01 56 83 75 10

Médiathèque Jean-Monnet
01 41 19 83 72

Bibliothèque Jacques Brel
01 47 82 97 89

Salle de Spectacle & Cinéma Jean Renoir
01 47 81 37 97

Hebdo 92
01 47 94 35 24

Préfecture des Hauts-de-Seine (Nanterre)
0 821 80 30 92

Conseil Général des Hauts-de-Seine (Nanterre)
01 47 29 30 31

Conseil Régional île-de-France (Paris)
01 53 85 53 85

Comité Départemental du Tourisme des Hauts-de-Seine (Nanterre)
01 46 93 07 44