Gex

Gex

Les infos clés

Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ain (sous-préfecture)
Code postal 01170

Gentilé Gexois
Habitants 11 687 (2015)
Densité 365 hab./km2

Altitude minimum 532 m
Altitude maximum 1 614 m
Superficie 32,02 km2

En quelques mots...

Gex, sous-préfecture du département de l’Ain, capitale de la région naturelle et historique du pays de Gex, est située au nord-est du département, à l’extrémité de la région Auvergne-Rhône-Alpes, à proximité de la Suisse. Elle fait partie de l’aire urbaine de Genève et profite de l’activité économique de la ville romande engendrant un accroissement sans cesse plus important de la population. Gex s’est implantée sur les contreforts orientaux du massif du Jura. La ville est notamment dominée à l’ouest par le Florimont, situé à l’avant des monts Jura. Elle est reliée au département du Jura par le col de la Faucille. C’est une « ville porte » du Parc naturel régional du Haut-Jura. Gex est bordé par la rivière du Journans, et par l’Oudar. La ville possède plusieurs hameaux : la Faucille, les Maladières, Pitegny et Tougin. Les habitants de Gex sont appelés les Gexois. Gex est traversé par la D1005 qui fut, avant son déclassement en 2006, la route nationale 5. Ce grand axe qui relie Dijon à Saint-Gingolph via Genève, descend du col de la Faucille et repart vers Ferney Voltaire. Son autre grand axe est la D984c, qui arrive de la direction de Bellegarde-sur-Valserine pour conduire à Divonne-les-Bains.

Le nom Gex provient du bas latin Gaium désignant une forêt épaisse, lui-même corruption du teutonique Gabajo. Gex fut habitée dès 1800 av. J.-C.. Environ 220 ans avant l’ère chrétienne, Gex et ses environs furent adoptés par une horde de guerriers courageux, les Gésates, appelés ainsi parce qu’ils étaient armées d’un gaesium, sorte de lance en fer. La ville fut par la suite sous occupation romaine.

Léonette de Genève, dame de Gex, née en 1230, arrière-petite-fille du comte de Genève, Amédée Ier, apporte en dot la cité de Gex à Simon II de Joinville, troisième fils de Simon de Joinville et de Béatrice d’Auxonne, sire de Marnay, lors de leur mariage en 1252. Celui-ci vint au château de Marnay dote de sa mère pour y recevoir la seigneurie de Gex. Au XIIIe siècle, les seigneurs de Joinville installent un châtelain et un juge dans la ville. Le 7 novembre 1292 furent signées les franchises de Gex, qui permirent de définir des droits et devoirs aux citoyens. En 1343, Hugues de Joinville institue un couvent de Carmélites, qui avec l’église Saint-Georges était accolé aux remparts. Le village de Tougin est au Moyen Âge le centre d’une seigneurie sur laquelle se trouvait la maison forte de Tougins. En 1305, Gérard de Grésy (Savoie) vend à Guillaume de Joinville la tour de la Maladière ainsi que le château de Tougins. En 1353, la ville de Gex ainsi que son château sont pris par les Savoyards, et le pays de Gex est incorporé pendant près de deux siècles aux États de Savoie.

Le pays de Gex est envahi en 1536 par les Bernois, qui créent un bailliage à Gex, dirigé par un bailli. Le pays de Gex est rendu à la Savoie par les traités de Nyon en 1563 et de Lausanne en 1564. Les Genevois s’en emparent en 1589. Les Savoyards, aidés des Espagnols, tentent à plusieurs reprises de reprendre, en vain, le pays de Gex, et se livrent à des massacres. Lors de leurs dernières attaques, la ville de Gex est incendiée à deux reprises, les 23 et 30 juillet 1590. Peu de maisons en réchappent. Les murailles qui protégeaient la ville depuis 1550 ont été détruites à cette époque. L’actuel hôtel de ville se trouve à l’emplacement de la porte de Bonmont (ou de l’Horloge). En 1601, le pays de Gex est définitivement rattaché à la France par le Traité de Lyon, sous le règne d’Henri IV.

Au XVIIIe siècle, la ville dépasse les 2 000 habitants. Son développement continue au XIXe siècle grâce à une activité agricole soutenue, avec des foires et des marchés. À partir de 1814, Gex devient une sous-préfecture. Le 20 novembre 1815 un traité entre la France et les puissances coalisées fixe, entre autres, les frontières avec la Suisse et les six communes de Collex-Bossy, Le Grand-Saconnex, Meyrin, Pregny-Chambésy, Vernier et Versoix sont enlevées à l’arrondissement de Gex et rattachées au canton de Genève.

À partir de 1952, Gex développe son tourisme d’hiver grâce à la station de Mijoux-La Faucille, accessible par le col de la Faucille. L’arrivée de nombreux travailleurs frontaliers et du CERN transforme la ville, provoquant avec la création de nouveaux quartiers. Un centre historique, avec des maisons des XVe et XVIe siècles, et une église, rénovée au XIXe siècle, ont été conservés. Aujourd’hui, une partie importante de sa population est frontalière et travaille en Suisse, notamment dans le secteur tertiaire.

Les numéros utiles

Mairie
04 50 42 63 00

Bibliothèque Municipale
04 50 41 86 92

Cinéma Le Patio
04 50 41 89 49

Piscine
04 50 41 66 21

Communauté de Communes du Pays de Gex
04 50 42 65 00

Sous-Préfecture de Gex
04 50 41 51 51

Préfecture de l’Ain (Bourg-en-Bresse)
04 74 32 30 00

Conseil Général de l’Ain (Bourg-en-Bresse)
04 74 32 32 32

Conseil Régional d’Auvergne-Rhône-Alpes (Lyon)
04 26 73 40 00

Office de Tourisme du Pays de Gex – La Faucille
04 50 41 53 85

Aintourisme (Bourg-en-Bresse)
Agence de Développement Touristique du département de l’Ain
04 74 32 31 30