Annemasse
Les infos clés
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Savoie
Code postal 74100
Gentilé Annemassiens
Habitants 37 918 (2021)
Densité 7 614 hab./km2
Altitude minimum 399 m
Altitude maximum 504 m
Superficie 4,98 km2
La commune en quelques mots...
Géographie
Annemasse est située aux abords de la frontière franco-suisse, dans le nord des Alpes françaises, au sud-ouest du lac Léman, à 2 km du canton de Genève et à 45 km d’Annecy, la préfecture de Haute-Savoie. La ville est entourée par le mont Salève (alt. 1 300 m au sud) et la rivière Arve au sud-ouest puis à l’ouest, les Voirons (alt. 1 480 m à l’est) et la frontière suisse à l’ouest. Elle marque l’entrée de la vallée de l’Arve. Elle est la 2ème ville la plus peuplée de Haute-Savoie. Annemasse s’inscrit dans l’aire urbaine de Genève-Annemasse (agglomération franco-valdo-genevoise) qui regroupe 300 200 habitants. Annemasse est une des douze communes de la communauté d’agglomération Annemasse – Les Voirons Agglomération qui compte plus de 90 000 habitants.
Annemasse est au centre d’un nœud routier important. La ville est desservie par l’échangeur d’Étrembières de l’autoroute A40 (nommée autoroute blanche) (Mâcon-Chamonix-Mont-Blanc). D’autre part, un carrefour routier permet d’accéder rapidement au Chablais, au Faucigny, à toute la vallée de l’Arve, au reste du Genevois, mais aussi à l’Ain et à la Suisse voisine. Depuis décembre 2008, la mise en service du tronçon d’autoroute Annecy-Genève de l’autoroute A41 la rapproche de la ville d’Annecy. La gare d’Annemasse, créée lors de l’aménagement de la ligne de Longeray-Léaz au Bouveret en 1880, est desservie par les TER Rhône-Alpes et les TGV en direction d’Evian-les-Bains ou de Saint-Gervais. Elle est la seconde gare du département après Annecy, avec 2 000 voyageurs par jour. Elle permet de relier directement les gares de Bellegarde, Évian-les-Bains, La Roche-sur-Foron, Annecy ou Saint-Gervais-Le Fayet.
Le climat d’Annemasse de type tempéré à tendance montagnard en raison de la disposition de la région annemassienne dans la plaine du Genevois français, entre le lac Léman et les premiers reliefs du Massif alpin (Massif des Bornes) en Haute-Savoie. La présence du lac Léman adoucit les masses d’air venues du nord et donne un climat lacustre où se mêlent à la fois les influences continentales et méditerranéennes.
Annemasse est divisée en plusieurs quartiers articulés autour de celui du centre-ville, où se trouvent la mairie et de nombreux commerces. On y trouve le quartier Chablais-Gare au nord, à l’est ceux de Romagny et du Perrier-Livron, au sud le Vernand et à l’ouest le Brouaz. Enfin, une zone industrielle et zone d’activité, ZA du Mont-Blanc, est située à l’extrême est, non loin de l’aérodrome.
Histoire
À l’époque romaine, la ville existait déjà sous le nom de Namascae. La région a notamment été peuplée par les Allobroges vers 300 av. J.-C.. On trouve un site archéologique sur le mont Salève. Au VIe siècle, une église y est consacrée par Maxime, évêque de Genève, et par Saint Avit, évêque de Vienne. Appartenant au Duché de Savoie, Annemasse a été française de 1792 à 1815, dans le département du Mont-Blanc puis le département du Léman, avant d’être rendue à la Restauration. Elle est redevenue française en 1860 lors de l’annexion de la Savoie.
Le site géographique de la Ville l’a condamnée à une très longue stagnation, accentuée encore par la rivalité entre la cité de Calvin et les Princes de Savoie dont elle dépendait. Chef-lieu de canton sous le Consulat, Annemasse n’avait que 600 habitants au premier recensement de 1801 et vivait de l’agriculture et des marchés de Genève. Le développement de la ville a réellement commencé à partir de l’arrivée du chemin de fer (voie ferrée Bellegarde-Evian en 1880).
La guerre de 1914 entraîne la fin du régime de la Grande Zone Franche de 1860 qui faisait de Genève la capitale économique et commerciale de toute la Haute-Savoie du Nord. Avec la nécéssité d’un centre urbain pour l’approvisionnement de l’arrière-pays et de la basse vallée de l’Arve, Annemasse se développe alors fiévreusement et attire une population d’origine paysanne et étrangère. Les Genevois, de leur côté, ne veulent pas perdre le marché de la Savoie proche et installent à Annemasse usines et commerces.
Après 1950, Annemasse va connaître un développement presque continu. L’agglomération a perdu plus de 2 000 emplois industriels depuis 1975, largement compensés par ceux du tertiaire (services et commerces). Le plan d’urbanisme de 1950 a prévu l’extension d’Annemasse et l’aménagement d’une seconde ville au Perrier, réalisée dans les années 1970. Ces vingt dernières années, la ville s’est transformée et équipée (centre culturel, gare routière, salle des sociétés, centre technique municipal, Maison de l’Économie, aménagement du quartier de Romagny, Maison des Associations, Gymnase du Perrier, piétonnnier de la place de l’Hôtel de ville et des alentours).
Patrimoine
L’Église Saint-André est l’un des plus anciens monuments de la ville. Elle a cependant été reconstruite à plusieurs reprises au XVIe siècle. En 1860 l’édifice est remplacé par une construction dans le style néogothique, alors très apprécié, construite à quelques mètres de la précédente. Elle sera bénie en 1869, fin Novembre. La Date est marquée sur le porche de l’église. Le clocher de l’église, doté d’une flèche culmine a 32 mètres, a été fini en 1867. L’orgue de l’église Saint-André a été construit en 1875 par le facteur Joseph Merklin.
L’édification de l’église Saint-Joseph débute en 1941. Celui-ci est réalisé dans un style néoroman selon les plans de 1937 l’architecte bénédictin Dom Paul Bellot, ainsi que de l’architecte François Bérenger. L’ouvrage, réalisé en béton armé, est terminé en 1946. Les vitraux sont de Jean Bertholle (1963). Le sculpteur savoyard Jean Constant-Demaison réalise l’une de ses dernières œuvres avec le chemin de croix (1985). La décoration du chœur et des absidioles est due aux artistes français Philippe Kaeppelin et Jean-François Ferraton (1999).
Du Château-Rouge (ou château de Malbrande), il ne subsiste aucun vestige apparent. Cette maison forte, construite au XVIe siècle, fut la possession de la famille de Monthoux. Elle doit son nom à la suite d’un ravalement de façade entrepris par son dernier propriétaire, le baron Grand de Hauteville, qui la fit recouvrir d’un enduit écarlate très en vogue lorsque la Savoie faisait partie du Royaume de Sardaigne. Le baron vend son « Château rouge » en 1837. Le bâtiment, alors en ruine, est détruit en 1956 pour permettre la construction de logements.
La gastronomie annemassienne s’inscrit dans la cuisine typique savoyarde préparée à l’aide de produits du terroir et des alpages montagnards essentiellement des Bauges. Outre la célèbre fondue savoyarde, les principaux plats sont les bognettes à base de pomme de terre, mais aussi les crozets, la péla, la tartiflette, les diots, la polenta, les rioutes et la longeole (charcuterie aromatisée au carvi). Pour le dessert, on ne peut que citer les bugnes, la confiture de lait et la tarte aux myrtilles.
Les numéros utiles
Mairie
04 50 95 07 00
Bibliothèque Municipale Pierre Goy
04 50 95 89 09
Bibliothèque Jeunesse Perrier
04 50 37 74 12
Bibliothèque Jeunesse Romagny
04 50 38 97 04
La Bulle, tiers-lieu culturel
04 50 84 23 24
Villa du Parc, Centre d’Art Contemporain
04 50 38 84 61
Relais Culturel Château Rouge
04 50 43 24 24
Auditorium
04 50 87 12 83
Ecole des Beaux Arts du Genevois
4 50 37 21 89
Conservatoire de Musique d’Annemasse Agglo
04 50 84 23 20
Service des Sports
04 50 84 59 17
Annemasse – Les Voirons Agglomération
04 50 87 83 00
Préfecture de la Haute-Savoie (Annecy)
04 50 33 60 00
Conseil Général de la Haute-Savoie (Annecy)
04 50 33 50 00
Conseil Régional d’Auvergne-Rhône-Alpes (Lyon)
04 26 73 40 00
Annemasse – Les Voirons Tourisme
04 50 95 07 10
Savoie Mont-Blanc Tourisme (Annecy)
0 820 00 73 74