Saint-André-de-Corcy

Saint-André-de-Corcy

Les infos clés

Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ain
Code postal 01390

Gentilé Corciens
Habitants 3 241 (2016)
Densité 156 hab./km2

Altitude minimum 279 m
Altitude maximum 306 m
Superficie 20,73 km2

En quelques mots...

Saint-André-de-Corcy est un village situé sur le plateau de la Dombes, « pays aux 1000 étangs » et refuge privilégié pour des milliers d’oiseaux, à environ 20 kms au Nord-Est de Lyon, Capitale des gaules et de la région Rhône-Alpes, en direction de Bourg-en-Bresse, sa préfecture.

Saint-André-de-Corcy s’appelait autrefois Nemerosum, le « boisé », puis ensuite Corciacum, « endroit cultivé sur une petite élévation ». Le village doit son origine à l’ancien château de Corcy (XIème siècle), possession des sires de Villars et de Beaujeu, puis au XIVème des dauphins du Viennois. Il fut alors détruit et remplacé par le château de Montribloud. L’association des termes « Saint-André » et « Corcy » montre fort bien les efforts de rechristianisation entrepris par les abbayes comme Cluny au XIe siècle en Dombes.

Divisé en deux hameaux, L’Église en haut et La Croix Blanche en bas, la commune avait une vocation agricole. Le village s’établit alors sur la butte de l’église, tandis que le château se situe un peu à l’est sur la poype de Roussière. Amené plus tard à se développer, le hameau de la Croix blanche se situe au carrefour des routes de Lyon à Strasbourg par Besançon, de Montluel à Ambérieux-en-Dombes et de Trévoux à Pérouges et Meximieux. Au Nord du village, le hameau « L’Hôpital » semble indiquer la présence au Moyen Âge d’un hôpital pour pèlerins, peut-être ceux de Saint-Jacques-de-Compostelle venant de Suisse et d’Autriche en route vers Lyon et Le Puy.

En 1227, Étienne Ier de Thoire-Villars prit en fief le château de Saint-André des mains d’Humbert III de Beaujeu. Il sera l’occasion d’autres hommages en 1253 et 1271. Lors des guerres delphino-savoyardes au début du XIIIe siècle, le château paraît avoir été détruit et remplacé par celui de Montribloud, au sud-ouest du village. De l’ancien château, il ne reste que la poype. La paroisse de Saint-André se divise entre les seigneuries de Montribloud et de Sure jusqu’à la Révolution.

Du XIIIème au XVIIIème siècle, de nombreux étangs parsèment le paysage, encerclent les deux hameaux et affirment l’activité essentiellement agricole de Saint-André. En 1789, et jusqu’après 1815, le village connaît sa période la plus néfaste et la plus pauvre. La culture est misérable, le climat, l’humidité et les fièvres provoquent une forte mortalité, la population passe de 500 à 300 habitants, l’espérance de vie est seulement de 24 ans.

En 1851, un relais à chevaux s’installe sur la future place de la Croix Blanche. En 1863, l’état accorde une subvention pour l’assainissement des étangs. 1866 voit la construction de la voie de chemin de fer de Sathonay à Bourg-en-bresse. En 1870 est construite la première gendarmerie, Place de la Croix Blanche. De 1870 à 1945, la population est stable. Le village connaît une vie paisible sans bouleversements. Le village se développe à un rythme normal et construit l’école des filles puis l’école des garçons.

En 1912 est construit le bureau de poste sur la RN83 entre la place de la Croix Blanche et la Mairie. De 1960 à 1975, Saint-André-de-Corcy commence à prendre de l’importance, les moyens de circulation l’ayant rapprochée de l’agglomération Lyonnaise. Sa vocation agricole perd de son importance au profit d’un développement industriel, artisanal, commercial et tertiaire.

De 1975 à nos jours, Le village subit une forte évolution démographique et 6% de la surface est urbanisée. La création de la zone industrielle permet d’accueillir environ 170 entreprises sur le village. L’exploitation des étangs inscrit le village dans la première région piscicole de France qu’est La Dombes. La production de poissons d’eau douce représentait, il y a quelques années 1800 tonnes, soit 30% de l’élevage en France. Carpes, tanches, brochets et gardons sont surtout destinés à l’exportation. Une partie de production de brochets alimente Lyon pour la fabrication de la quenelle au brochet, spécialitée culinaire Lyonnaise.

Les numéros utiles

Mairie
04 72 26 10 30

Médiathèque Municipale
04 72 08 57 33

Centre Culturel Atelier 208
04 72 26 10 30

Maison des Jeunes
04 72 08 56 41

Préfecture de l’Ain (Bourg-en-Bresse)
04 74 32 30 00

Conseil Général de l’Ain (Bourg-en-Bresse)
04 74 32 32 32

Conseil Régional d’Auvergne-Rhône-Alpes (Lyon)
04 26 73 40 00

Dombes Tourisme (Villars-les-Dombes)
04 74 55 02 27

Aintourisme (Bourg-en-Bresse)
Agence de Développement Touristique du Département de l’Ain
04 74 32 31 30